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Un joli rêve
24/03/2007 05:27

C'était un joli rêve La Manche et ses falaises C'était un joli rêve Qui dormait dans mon coeur !
C'était comme un nuage Qui traversait le ciel Un tout petit mirage Qu'on aperçoit de loin !
C'était un beau nuage Qui s'échappait du ciel Ces si jolies images Qui me venaient de Criel !
C'était un joli rêve Ces falaises de craies Cette mer en colère Qui avance à son grès !
C'était un joli rêve Cet ami attachant Qui m'a tendu la main Un jour si gentiment !
Une petite étoile Qui s'est mise à briller Puisque ce joli rêve devint réalité




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Le gitan
13/03/2007 10:34
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titi robin et gulabi sapera
Le Gitan
Cheveux raides et longs, l''oeil noir, la mine fière, Un beau jour brusquement, il est venu vers elle.
Son regard était doux, sa voix chaude et si belle
Tout de suite elle a su que c'était un gitan.

Il est tellement doux, attentionné et tendre
Qu'elle s'attache à lui chaque jour davantage
Pour lui être agréable, il ne sait plus que faire
Elle le voit, bien sûr mais elle va se taire.
Aujourd'hui comme hier, elle lui dira non !
Ne sois pas trop méchant, toi qui étais si bon
Accepte son refus comme un pacte sacré
Puisque tu es gitan et que tu sais prier.
Demain t'apportera la joie et le bonheur
de n'avoir pas terni l'éclat de nos deux coeurs
Pourtant, dans quelque temps, si tu reviens ici
Quand tu auras compris, nous resterons amis
Car c'est toi qui un jour m'a appris à connaitre
Ce que sont les gitans et leur vie de bohème.
Rée-cigalou

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Les papillons
12/03/2007 22:14

CHANTAL GOYA - ILE PAPILLONS envoyé par GREG1205
Les Papillons - Gérard de Nerval
De toutes les belles choses Qui nous manquent en hiver, Qu'aimez-vous mieux ? - Moi, les roses ; - Moi, l'aspect d'un beau pré vert ; - Moi, la moisson blondissante, r />Chevelure des sillons ; - Moi, le rossignol qui chante ; - Et moi, les beaux papillons !
Le papillon, fleur sans tige, Qui voltige, Que l'on cueille en un réseau ; Dans la nature infinie, Harmonie Entre la plante et l'oiseau !...
Quand revient l'été superbe, Je m'en vais au bois tout seul : Je m'étends dans la grande herbe, Perdu dans ce vert linceul. Sur ma tête renversée, Là, chacun d'eux à son tour, Passe comme une pensée De poésie ou d'amour !
Voici le papillon "faune", Noir et jaune ; Voici le "mars" azuré, Agitant des étincelles Sur ses ailes D'un velours riche et moiré.
Voici le "vulcain" rapide, Qui vole comme un oiseau : Son aile noire et splendide Porte un grand ruban ponceau. Dieux ! le "soufré", dans l'espace, Comme un éclair a relui... Mais le joyeux "nacré" passe, Et je ne vois plus que lui !
II
Comme un éventail de soie, Il déploie Son manteau semé d'argent ; Et sa robe bigarrée Est dorée D'un or verdâtre et changeant.
Voici le "machaon-zèbre", De fauve et de noir rayé ; Le "deuil", en habit funèbre, Et le "miroir" bleu strié ; Voici l'"argus", feuille-morte, Le "morio", le "grand-bleu", Et le "paon-de-jour" qui porte Sur chaque aile un oeil de feu !
Mais le soir brunit nos plaines ; Les "phalènes" Prennent leur essor bruyant, Et les "sphinx" aux couleurs sombres, Dans les ombres Voltigent en tournoyant.
C'est le "grand-paon" à l'oeil rose Dessiné sur un fond gris, Qui ne vole qu'à nuit close, Comme les chauves-souris ; Le "bombice" du troëne, Rayé de jaune et de vent, Et le "papillon du chêne" Qui ne meurt pas en hiver !...
Voici le "sphinx" à la tête De squelette, Peinte en blanc sur un fond noir, Que le villageois redoute, Sur sa route, De voir voltiger le soir.
Je hais aussi les "phalènes", Sombres hôtes de la nuit, Qui voltigent dans nos plaines De sept heures à minuit ; Mais vous, papillons que j'aime, Légers papillons de jour, Tout en vous est un emblème De poésie et d'amour !
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Les oiseaux
10/03/2007 17:35

Zazie & PCA - Ouvrez La Cage Aux Oiseaux
Les Oiseaux
Ils viennent autour de moi pour chercher leur festin
Ce sont des passeraux venus je ne dais d'où
Ils sautillent de joie, ils n'ont pas de chagrin
Ils volent dans le ciel et chantent leur Amour.
Ce cri mélancolique sorti de ce fourré
N'est ce pas la chanson si douce et nostalgique
D'un tout petit oiseau qui s'endort à jamais
Lançant au monde entier son appel pathétique ?
Dites-moi qui, de l'homme toutau long de sa vie
Transportant ce fardeau chargé d'ombre et d'ennui
Ou de ce passereau dont la vie est si brève
Mais qui chante toujours même dans la détresse...
Dites moi qui, de l'homme ou de ce passereau
A trouvé dans sa vie ce qu'il y a de plus beau ?
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Bon anniversaire Ghislain
28/02/2007 15:30

Lorsque l'enfant parâit le cercle de famille s'aggrandit
Les joies et les fêtes se multiplient !
Chez nous à l'Espéradou
C'est la fête tous les jours.
Pour toi, Ghislain, un joli poème de Victor Hugo
aves les plus doux bisous de ta mamie
Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris... Victor Hugo (1802-1885) Les feuilles d'automne
Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille Fait briller tous les yeux, Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, Se dérident soudain à voir l'enfant paraître, Innocent et joyeux.
Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre Fasse autour d'un grand feu vacillant dans la chambre Les chaises se toucher, Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire. On rit, on se récrie, on l'appelle, et sa mère Tremble à le voir marcher.
Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme, De patrie et de Dieu, des poètes, de l'âme Qui s'élève en priant ; L'enfant paraît, adieu le ciel et la patrie Et les poètes saints ! la grave causerie S'arrête en souriant.
La nuit, quand l'homme dort, quand l'esprit rêve, à l'heure Où l'on entend gémir, comme une voix qui pleure, L'onde entre les roseaux, Si l'aube tout à coup là-bas luit comme un phare, Sa clarté dans les champs éveille une fanfare De cloches et d'oiseaux.
Enfant, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine Qui des plus douces fleurs embaume son haleine Quand vous la respirez ; Mon âme est la forêt dont les sombres ramures S'emplissent pour vous seul de suaves murmures Et de rayons dorés !
Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies, Car vos petites mains, joyeuses et bénies, N'ont point mal fait encor ; Jamais vos jeunes pas n'ont touché notre fange, Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange À l'auréole d'or !
Vous êtes parmi nous la colombe de l'arche. Vos pieds tendres et purs n'ont point l'âge où l'on marche. Vos ailes sont d'azur. Sans le comprendre encor vous regardez le monde. Double virginité ! corps où rien n'est immonde, Âme où rien n'est impur !
Il est si beau, l'enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire, Ses pleurs vite apaisés, Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie Et sa bouche aux baisers !
Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j'aime, Frères, parents, amis, et mes ennemis même Dans le mal triomphants, De jamais voir, Seigneur ! l'été sans fleurs vermeilles, La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles, La maison sans enfants !

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